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Les mystères du Nil 8

by Alex55


Le sanctuaire de Montou à Karnak

Brian et Alan aimaient beaucoup flâner et prendre du soleil près de la piscine de l’hôtel. Je comprenais qu’ils étaient en Égypte pour se reposer de plusieurs mois de travail. Ce n’était pas mon cas. Aussi, ma passion pour l’architecture me poussait-elle à investiguer ces lieux exceptionnels qui s’étendent sur toute l’Égypte. Je n’étais jamais rassasié de toutes les merveilles que je découvrais pour la première fois en dehors des livres d’art ou d’histoire. Au tout début d’un après-midi, je pris une calèche sur la corniche pour me faire conduire à Karnak (environ 5km de Louqsor). Le temple d’Amon à Karnak est certainement le plus gros complexe religieux de l’Égypte ancienne. Il fait près d’un kilomètre de profondeur, de l’allée de Khnoum jusqu’au sanctuaire de Thoutmosis III. Il s’étend aussi sur les côtés rejoignant le temple de Louqsor par le domaine de Mout sur sa gauche en sortant tandis que sur sa droite se déroule le grand domaine de Montou. Ce dernier est en bonne partie effondré et ensablé sauf pour les petits temples de Maat au fond du domaine tout près du petit temple de Ptah. Tout au fond du long temple principal de Karnak, dédié au dieu Amon, se trouve la salle des fêtes érigée par Thoutmosis III. Elle contient un véritable herbier de la flore égyptienne et un bestiaire sculptés en bas-relief sur les murs et les colonnes. C’est magnifique! Comme cette salle est située, ainsi que je viens de le mentionner, tout au fond du grand temple, elle procure ce rare privilège de pouvoir être admirée en toute tranquillité car beaucoup de touristes abandonnent la visite avant d’y parvenir. Je me suis donc retrouvé là, au milieu de l’après-midi, en pleine chaleur, les rayons ardents du soleil traversant les larges ouvertures de cette salle, admiratif, ébloui par la beauté du lieu. Je n’ai pas tout de suite remarqué la présence d’un surveillant, grand bonhomme mince, avec une légère barbe, un turban et portant la traditionnelle djellaba, mais de couleur bleue pâle, couleur caractéristique des surveillants du temple.

Figé derrière une colonne, il me regardait regarder et portait sur moi un regard soupçonneux comme si j’eusse eu la mauvaise intention de voler quelque chose, de ramener un morceau de l’herbier arraché au mur avec un burin que j’aurais préalablement dissimulé dans mon sac à dos. J’étais mal à l’aise de me sentir ainsi épié et surtout jugé. Quand je me déplaçais, il changeait de colonne pour poursuivre son inquisitoriale observation. Ce n’est qu’une vingtaine de minutes plus tard que je me suis rendu compte qu’il fixait mon short kaki de voyageur et que sa djellaba formait une tente sur le devant. C’était donc ça! Il ne m’épiait pas, il me draguait. Nous étions seuls dans la salle des fêtes, mais je ne voyais pas comment on pouvait faire quoi que ce soit là. À tout moment quelqu’un pouvait venir. Peut-être aussi, vieille et vaine superstition, je n’imaginais pas faire des choses sexuelles dans cette salle située juste derrière le plus profond sanctuaire de Karnak. Il me semblait que la malédiction de Ré me poursuivrait le reste de mes jours. Je lui souris. Il répondit gentiment et délicieusement. Son sourire était splendide, puisque j’avais pris l’initiative de le saluer. Je lui fis signe que je me dirigeais vers le domaine de Montou. À mon grand étonnement, car je croyais qu’il ne devait pas s’éloigner de son poste, il se mit à me suivre de loin. J’ai remonté l’allée du temple jusqu’au quatrième pylône où j’ai tourné à droite en direction du domaine de Montou. Entre le grand temple et le temple de Ptah, il y a un véritable champ archéologique. Des milliers de pierres jonchent le sol du désert et s’empilent les unes sur les autres dans un incroyable enchevêtrement. Je n’arrive pas à imaginer comment les archéologues réussissent à relever tout ça et à redonner à toutes ces roches, avec les années, la forme d’un édifice complet du temps des pharaons. Parvenu au temple de Ptah, je me rendais compte que mon surveillant me suivait toujours. Juste à côté du temple de Maat, il y avait une sorte de remise fermée par une porte de bois verrouillée par un cadenas. Mon surveillant accéléra le pas et se dirigea dans la direction de la remise. Il fouilla dans la poche de sa djellaba et sortit un trousseau de clés, en choisit une et ouvrit la porte sans difficulté. Il me fit alors signe de le suivre à l’intérieur. J’hésitais. Encore une fois, des idées noires envahissaient mon cerveau. J’imaginais qu’on retrouvait mon cadavre desséché comme celui d’une momie des semaines après que mon surveillant m’eut assassiné dans cette remise. La « folle du logis », l’imagination, s’en donnait à cœur joie avec la peur. Finalement, l’excitation et la raison finissant par dominer le délire, je le suivis dans la remise.

À peine étions-nous à l’intérieur, il alluma une bonne lampe de poche et s’approcha de moi avec un large sourire plein de concupiscence. Il attrapa ma queue à-travers mon short, glissa sa main par l’ouverture de la cuisse et saisit ma poche dans sa main. Je n’avais aperçu jusqu’à présent qu’une forme globale, mais voilà que je découvrais un bel homme. Il devait avoir dans la quarantaine. Comme la plupart des Égyptiens du sud du pays, il était grand et mince. Il devait faire de l’exercice car ses muscles étaient fermes et bien développés. Des yeux noirs profonds lui remplissaient le visage et lui donnaient beaucoup de charme. J’ai baissé mon short pour lui donner libre accès à mon sexe. Son comportement était nouveau pour moi depuis que j’étais en Égypte. En effet, tous voulaient toujours se faire caresser et qu’on s’occupe d’eux. Lui, curieusement, se précipitait sur moi et entreprit de me sucer. Il savait très bien comment faire. Il suçait divinement bien. Ce n’était certes pas la première fois. À un certain moment, il s’arrêta pour ouvrir grand la bouche et engouffrer mes deux couilles, leur donnant à la fois un bain de salive et un massage de langue. C’était délicieux. Après un bon moment de toute cette pratique, je l’ai relevé et je me suis penché pour lui rendre le même service. Il releva sa djellaba, geste ultra courant, et me présenta un superbe morceau de « marbre » beige et brun, au sommet mauve, qui sentait un peu le fromage de chèvre, pas trop fort cependant, mais qui était digne des plus beaux « obélisques » de Louqsor. Je me suis appliqué à lui rendre un service de qualité semblable au sien, négligeant de respirer pour ne pas laisser mon nez freiner l’ardeur de ma bouche. C’était ultra cochon. Il se retourna finalement, à ma très grande surprise, pour se faire enculer. Je me suis penché pour le préparer avec ma langue, mais l’odeur cette fois eut raison de ma volonté. Je me suis contenté d’enfiler un condom et de l’enduire de salive. Il reçut mon totem canadien avec hospitalité et chaleur. Je l’entendais gémir de plaisir et il se frottait les fesses sur mon ventre comme pour en demander davantage. Il cracha soudainement son foutre sur une pierre en forme de plume (un attribut de la déesse Maat sans doute) qui devait avoir quelques milliers d’années. Il me remercia très gentiment et je m’aperçus alors qu’il parlait assez bien l’Anglais. Il me raconta que l’Anglais était très pratique pour faire visiter les temples aux touristes. Il me dit aussi qu’il habitait dans un logement à Karnak avec deux copains qui aimaient bien le sexe entre hommes. Il m’invita à venir les visiter au cours de la soirée du lendemain. Rendez-vous fut donné sur la corniche de Louqsor devant l’hôtel Merry Land pour le lendemain vers 20 heures. Je me demandais si je n’allais pas inviter Brian et Alan à m’accompagner. Puis, en réfléchissant, j’ai décidé d’y aller seul. Je ne voulais pas intimider mes hôtes que la présence de trois étrangers aurait pu ‘refroidir’.

Un peu avant 20 heures, j’étais installé debout devant l’entrée de l’hôtel Merry Land. Contrairement à ce que je croyais, je n’eus pas à attendre longtemps. Hamed, c’était le nom de mon surveillant de Karnak, arriva par ma droite comme je m’y attendais. Il avait l’air radieux et très heureux de constater que je ne lui avais pas fait faux bond. Je lui offris de prendre une calèche jusqu’à Karnak, ce qu’il accepta de bon cœur pour ne pas avoir à remarcher le trajet qu’il venait de faire dans l’autre sens. Je fus surpris de découvrir son logement. C’était une sorte de grande pièce couverte de tapis modestes mais propres sur lesquels reposaient quelques matelas semblables à des tatamis. Un coin de la pièce était aménagé en cuisine et une table basse entourée de coussins devait servir de salle à manger. Une salle de toilette munie d’une douche, le tout très propre, était derrière une porte située dans l’autre coin de la pièce. Il remarqua ma surprise car il me dit que j’avais l’air surpris, que je m’étais sans doute fait une autre image de ce qu’aurait dû être son logement. J’acquiesçai avec un sourire. Il comprit que je reconnaissais mon erreur et que je l’avais jugé vivant dans un lieu beaucoup plus modeste que celui que je découvrais présentement. Il m’offrit à boire un jus de fruit et il alluma un narguilé. Le parfum onctueux et velouté du shisha embauma très vite toute la pièce. Après quelques bouffées, il ajouta un petit morceau de kif sous les éclats de charbon. Me souvenant de l’effet merveilleux de cette drogue lors de ma nuit aux pyramides, je ne refusai pas d’en reprendre. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que l’effet se fasse sentir. Comme cela avait été le cas à Gizeh, cette drogue augmenta subitement mon appétit sexuel et j’ai senti sourdre une envie folle de baiser mon compagnon sur le champ. Je ne me souvenais plus qu’il m’avait dit que nous serions cinq. Il ne fit rien non plus pour me rafraîchir la mémoire. Au contraire, voyant mon excitation, il s’approcha de moi et entreprit de me déshabiller. Il retira mon t-shirt, mon short et mon slip. Mes sandales étant restées sur le seuil de la porte, j’étais donc tout nu devant lui. Il me fit signe qu’il appréciait ce qu’il voyait et se leva pour retirer sa djellaba d’un trait. Il était tout nu en-dessous.

Il était encore beaucoup plus beau que je ne l’avais vu au temple. D’abord, il sentait très bon. Il sortait vraisemblablement d’une douche qu’il avait prise avant de me recevoir et il s’était parfumé avec une huile dégageant une odeur d’héliotrope. Cette odeur lui allait aussi très bien. Généralement plus appropriée pour les femmes mûres, l’héliotrope donnait à ce mâle adulte, mince, filiforme, à la taille de guêpe et aux yeux noir ébène d’Afrique, une grâce, un charme et une sensualité peu commune. Il avait quelque chose d’un fauve également, mais ce n’était plus Bastet, la déesse chatte; c’était plutôt Sekhmet, la déesse tigresse. Je trouvais singulier de faire ce rapprochement et la drogue m’a sans doute aidé à poursuivre mes étranges réflexions. Je me disais que si Sekhmet était reconnue à Memphis comme une force destructrice associée au dieu Ptah, le dieu des enfers, à Thèbes où je me trouvais présentement, elle était curieusement associée à Mout, la déesse du domaine près duquel j’avais rencontré Hamed. Elle était ici, différemment de Memphis, une force de guérison tant des blessures du corps que de celles de l’âme. Je me suis rappelé ensuite les raisons de ma venue en Égypte : me remettre d’un double deuil, la mort de ma mère et une grande peine d’amour. Le rapprochement que je m’étais autorisé à faire entre Hamed et Sekhmet d’abord et entre Hamed et Mout ensuite, produisit dans mon cœur une sorte d’apaisement que je n’ai pas manqué plus tard d’associer aux pouvoirs merveilleux de l’ancienne Égypte. On prit une position 69. Sa langue sur ma queue était comme du velours. Elle semblait tout aspirer et tout recouvrir d’un liquide gras et enrobant. Il lâchait par moments mon pénis pour engouffrer mon scrotum et me laver les couilles dans son bain de salive. Je me régalais aussi intensément de son beau morceau de mâle que j’avais déjà préalablement dégusté la veille mais que, le kif aidant, je ne me rappelais pas d’avoir trouvé si délicieux. Nous étions trop absorbés à tremper nos ‘pinceaux’ dans nos ‘pots de salive’ pour porter attention aux pas qui remontaient dans l’escalier. Soudainement donc, puisque nous ne nous étions rendus compte de rien, la porte s’ouvrit et deux jeunes hommes entrèrent.

Ils étaient stupéfaits du spectacle que peut-être ils ne s’attendaient pas à voir, du moins en entrant. Quelques instants, on eut dit qu’ils se demandaient s’ils allaient rester ou ressortir. Hamed prit finalement conscience de leur entrée, leur souhaita la bienvenue et les invita à nous rejoindre. C’étaient ses deux colocataires. C’étaient aussi deux gamins. Quand il m’avait dit qu’il habitait avec deux copains, comme il devait avoir lui-même dans la quarantaine, j’avais tout naturellement imaginé que ses copains avaient à peu près le même âge. Or, ils avaient tout au plus une vingtaine d’années. C’étaient deux très beaux gosses; pas très grands mais parfaitement découpés avec des tailles et des cuisses de nageurs. Celles-ci étaient d’ailleurs facilement visibles car, contrairement à la plupart des jeunes hommes que je croisais à tous les jours, ils ne portaient pas de djellaba. Ils avaient une tenue très occidentale : bleu jeans, baskets et chemisette de coton. Les cuisses tendaient le tissu du jeans et les muscles en dessinaient les formes. Ils répondirent prestement à l’offre de Hamed et, en un clin d’œil, sautèrent les bleu jeans, les chemisettes (les baskets étaient déjà sur le seul de la porte) et le slip à l’occidental. Ils se retrouvèrent tout nus et superbes. Les queues s’élançaient dans les airs en s’étirant comme des chats au réveil. Elles n’étaient pas non plus des petits minous, mais des morceaux de gros matous. Larges, foncées, veineuses, bien circoncises avec le frein bien dégagé, elles s’étiraient lentement devenant de plus en plus lustrées en prenant du volume. Pas gênés le moins du monde de se dévêtir, les garçons, une fois nus, ne semblaient pas savoir où se mettre. Hamed les invita à s’approcher et me les présenta : « Hanni et Dodi » me dit-il avec un sourire plein d’affection à leur égard. Constatant ma surprise de les voir si jeunes, il m’expliqua que les garçons travaillaient comme chasseurs dans un hôtel international et faisaient de bons pourboires. Comme ils adoraient se vêtir à l’occidentale, une partie des recettes allait pour l’achat de quelques fringues. Ils avaient besoin d’aide pour partager un loyer car leurs parents habitaient à Edfou. Hamed les avait connus par l’entremise d’un manager de l’hôtel qui était son ami et qui savait qu’Hamed cherchait des colocataires. Le manager, marié et père de famille, gardant une certaine nostalgie du temps où il pouvait plus aisément satisfaire ses tendances homosexuelles, compensait ses frustrations en facilitant les rencontres de ses amis plus disponibles avec des garçons qu’il aurait lui-même désirés. C’est ainsi qu’Hamed, Hanni et Dodi se sont retrouvés partageant le même ‘tapis’.

Ce brin de conversation faisait relâcher mon érection et celle de Hamed, mais les deux garçons ne débandaient pas et semblaient pressés qu’on se « remette à l’ouvrage ». N’en pouvant plus après cinq minutes, Dodi, se jeta sur moi et entreprit de me faire une bonne pipe. Cette initiative déclencha une mise en place spontanée et collective. Hamed prit Hanni dans sa bouche et ce dernier prit son copain Dodi dans la sienne, et moi je fermais la chaîne en suçant Hamed. Si le cercle n’était pas parfait dans sa forme, il était parfait dans le plaisir qu’on y prenait. Je ne me souviens plus quel écrivain français a trouvé cette phrase magnifique et tout à fait de circonstance : « Il suffit de caresser un cercle, pour qu’il devienne vicieux». La pièce était enrobée du bruit ouateux de nos succions et des plaintes sourdes émanant de nos agréables frissons sensuels. Après un bon dix minutes de pompe, on a inversé la chaîne. Puis, on a refait la chaîne par le milieu de sorte que chacun ait pu sucer chacun. Ils goûtaient bon les garçons et ils sentaient bon aussi, comme Hamed. Ce n’était pas une odeur d’héliotrope cependant. Ils sentaient le garçon. Mais, on voyait bien qu’ils s’étaient douchés en sortant du travail. Il y avait encore une odeur de gel de douche qui traînait sur leur peau. Cette odeur de savon frais fut encore plus présente quand je lâchai la queue de Hanni pour aller explorer son champ arrière. En écartant ses jambes, j’ai vu que ses fesses étaient aussi magnifiques que les cuisses que j’avais remarquées dans le jeans précédemment. En enfonçant mon nez et ma langue entre elles, c’est là que je me suis rendu compte que le gel de douche affichait une présence plus importante encore que sur le reste du corps. Mais, au fond, derrière cette odeur de gel, il y avait toujours celle plus singulière et toujours très personnelle de son merveilleux trou de cul. Mon initiative anale réveilla les instincts de mes camarades de jeu qui se mirent à m’imiter. Chacun plongeait le nez et la langue dans le cul de l’autre. Le bruit se modifiait et devenait plus sourd inversement à l’excitation qui s’intensifiait. On fit une fois encore une ronde complète et chacun bouffa le cul de chacun jusqu’à satiété, s’il est possible de se rassasier jamais de ce genre de plaisir. Hamed manifesta le désir de m’enculer. Je ne pouvais pas ne pas lui faire ce plaisir. On s’est installés, Hamed et moi, de profil aux garçons assis par terre et appuyés sur des coussins posés contre le mur. Hanni et Dodi furent les spectateurs de ce ‘show live’ que nous leur donnions. Ils se branlaient comme des fous devant ce que nous leur offrions comme spectacle. Hamed qui avait rarement l’occasion d’enculer quelqu’un (ses colocataires voulaient bien jouer avec lui mais refusaient la pénétration) prenait son temps pour faire durer le plaisir. Il me pénétra lentement, se rendit doucement au fond, se délecta d’avoir atteint son objectif et entreprit un aller-retour sensuel, lent, glissant, juteux et ultra cochon.

Il gémissait tout en grimpant vers son orgasme et je l’accompagnais en m’emplissant les yeux du spectacle des deux garçons qui, ne voulant pas être enculés, ne s’en ramonaient pas moins le cul avec un doigt et même deux dans le cas de Hanni. La pièce sentait le sexe de gars avec un arrière fumet de gel de douche et d’huile d’héliotrope. Hamed se régalait dans ma ‘casserole’. Il y prenait son pied. Les garçons étaient ravis de voir un occidental se faire enculer et dominer par un Africain. Et moi, j’exultais de délire sous l’action tantôt ‘soft’ et tantôt ‘hard’ de Hamed et au spectacle exotique des jeunes Égyptiens qui se branlaient. Chacun avait de quoi faire bouillir son jus dans ses ‘réservoirs’. La pression montait et le liquide suivait les serpentins. Après un bon dix minutes de creusage, la chaudière de Hamed est arrivée au bord de l’explosion. Dans un cri bref, intense et profond, il lâcha son jus dans mon derrière et la chaleur du liquide a eu raison de mes dernières résistances. J’ai aussi craché en direction des tapis en prenant soin de ramasser le plus de liquide possible dans ma main. Les garçons se sont précipités pour lécher ma main et, en même temps, ils se sont aspergés de leur propre foutre. Repus, on a dormi quelque temps, accrochés les uns aux autres. À mon réveil, j’ai songé à cet étrange bas-relief d’Abou Simbel où l’on voit Ramsès II, victorieux après la bataille de Kadesh, se faire présenter les pénis et les mains coupés de ses ennemis sur un chariot où tout est entremêlé. Dans la position où nous étions, les corps, les mains et les sexes étaient mêlés, mais la seule victoire allait non pas à pharaon mais à la force du désir et de la vie. Le dieu Amon, le maître de la Vie, reposait dans son temple à quelques 500 mètres de nous. Il avait favorisé nos rencontres comme il pacifiait notre repos. Avec ces images quasi mystiques en tête, j’ai quitté mes amis de Karnak et j’ai hélé une calèche en direction de Louqsor. La nuit était douce, calme et pleine de volupté.

À suivre……….Prochain épisode : le liftier du Caire ALEXANDRE


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